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FAQ

Foire aux questions

Attention aux idées reçues et contrevérités que vous pouvez trouver sur différents sites internet non officiels !

La sclérose en plaques est contagieuse

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Faux. La SEP n’est pas une maladie contagieuse : elle ne peut pas être transmise par un patient à différentes personnes de son entourage. Les maladies contagieuses sont, en effet, des maladies liées à un agent infectieux qui se développe au sein de l’organisme. Elles peuvent se propager à l’entourage de la personne malade, ce qui n’est pas le cas de la SEP.

Des patients associent leur SEP à un choc psychologique ou à un stress

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Vrai et Faux. C’est une question à laquelle il est très difficile de répondre, et ce pour différentes raisons :
- Il n’existe par un seul stress : il y a le stress du quotidien et le stress lié à un choc psychologique (décès, divorce…)
- La mesure du stress et de ses répercussions n’est pas simple, d’autant que toutes les personnes ne réagissent pas de façon identique à un même « stress ».
L’influence du stress sur le développement de maladies comme la SEP est un sujet très discuté, qui doit encore être approfondi avant d’apporter une réponse catégorique à cette question.

La SEP n’est pas une maladie mortelle

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Vrai. Les personnes atteintes de SEP ont une espérance de vie proche de celle de la population générale. Les causes de décès des personnes atteintes de SEP sont le plus souvent les mêmes que celles observées dans la population non touchée par la maladie.

La SEP se termine toujours en fauteuil roulant

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Faux. La crainte d’un handicap permanent est souvent associée à celle de la nécessité d’utiliser un fauteuil roulant. Les données sur l’histoire naturelle de la maladie sont plutôt rassurantes à ce sujet. Il reste vrai qu’un certain nombre de patient peuvent, au fil des années, arriver à un handicap important. Bien que l’évolution de la maladie à long terme soit difficile à prédire, un certain nombre de facteurs sont associés à une évolution moins sévère comme un âge plus jeune au début de la maladie, une faible fréquence des poussées au cours des premières années et des troubles de la vue au cours des premières poussées.

Les poussées sont saisonnières, elles reviennent tous les ans au même moment

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Vrai et Faux. Les patients reconnaissent parfois un caractère saisonnier à leurs poussées. Certaines études réalisées sur ce sujet montrent en effet une prédominance des poussées à certaines périodes de l’année. Cette saisonnalité des poussées pourrait s’expliquer par la plus grande fréquence, à cette période de l’année, des affections virales, connues pour augmenter le risque de déclenchement des poussées.

La fatigue, c’est psychologique

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Faux. La fatigue est un signe extrêmement fréquent chez les patients atteints de SEP. Cette fatigue a de multiples causes : la maladie elle-même, la fatigue musculaire qui survient au moment d’efforts physiques et qui peut imposer la mise au repos, la fatigue liée au handicap et aux efforts supplémentaires nécessaires pour accomplir une tâche ou un déplacement, celle liée aux médicaments, à l’anxiété et au stress générés par la maladie, ou encore à des troubles du sommeil. Mais la fatigue peut également être un symptôme à part entière de la maladie et faire l’objet de traitements particuliers. Les personnes atteintes de SEP la décrivent comme une fatigue permanente, indépendante de l’effort physique ; elle est souvent ressentie différemment d’un patient à l’autre.

On peut avoir des troubles de la mémoire et de l’attention quand on a une SEP

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Vrai. Plus de la moitié des personnes présentant une SEP ont des troubles de la mémoire, de la concentration ou de l’attention. Ces troubles peuvent survenir tôt. Ils sont généralement modérés et difficiles à détecter, mais leurs répercussions sur les activités de la vie quotidienne et professionnelle peuvent devenir importantes. L’anxiété ou une dépression peut augmenter ces troubles. Il est recommandé de les signaler au médecin pour envisager un éventuel traitement.

Des douleurs peuvent être associées à la SEP

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Vrai. Comme la fatigue, la douleur est un symptôme fréquent au cours de la SEP. Elle peut survenir très précocement, dès la première poussée. Ces douleurs peuvent revêtir différentes formes : il peut s’agir de contractures (contractions anormalement importantes de certains muscles), d’une sensation de brûlure ou de piqûre, ou encore de spasmes. Il est important de les signaler à son médecin, car il existe aujourd’hui toute une série de moyens efficaces pour lutter contre ces symptômes douloureux, parmi lesquels on compte la rééducation et des traitements médicamenteux.

Les traitements de fond, c’est à vie

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Faux. Il n’y a pas de durée précise recommandée pour les traitements de fond dans la SEP. L’objectif de ces traitements actuellement utilisés pour lutter contre l’inflammation est de ralentir l’histoire naturelle de la maladie, de réduire le taux de poussées ou la progression du handicap. En pratique, une fois mis en route, ces traitements doivent être réévalués régulièrement par le neurologue. Si l’efficacité et la tolérance du traitement sont considérées comme satisfaisantes, celui-ci peut être poursuivi. On a aujourd’hui un recul de plus de 20 ans avec les traitements de fond les plus anciens et un certain nombre de patients continuent d’en bénéficier.

Les anesthésies sont contre-indiquées en cas de SEP

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Faux. Une anesthésie locale ou générale et une intervention chirurgicale ne doivent pas être contre-indiquées si elles s’avèrent nécessaires. Elles ne présentent pas de risque particulier pour le patient atteint de SEP.

Les traitement de fond suppriment complètement les poussées

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Faux. Les traitements de fond ne suppriment pas complètement et définitivement les poussées. Ils permettent d’en réduire la fréquence (moins de recours à une hospitalisation, moins de cure de corticothérapie). La survenue d’une poussée doit amener systématique le patient à consulter son médecin pour faire une mise au point sur son traitement et réévaluer la stratégie thérapeutique.

Un enfant né d’une femme ayant une SEP risque de présenter des malformations

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Faux. Les enfants nés de femmes souffrant de SEP ne présentent pas plus de soucis de santé que les enfants nés de mères non malades. Le risque de malformations fœtales n’est pas plus important chez les mères atteintes de SEP que dans la population générale.